Quelles charges sont déductibles au titre du déficit foncier ?
C’est entendu : le déficit foncier permet de défiscaliser tout ou partie des charges relatives à la mise en location d’un bien immobilier. Mais quelles charges, précisément ? On distingue deux catégories :
- les charges financières. Il s’agit des intérêts d’emprunt. Attention : ces charges sont imputables uniquement aux revenus fonciers, et non au revenu imposable. Néanmoins, la fraction du déficit résultant des intérêts d’emprunt est reportable pendant 10 ans – et imputable sur les revenus fonciers dans ce contexte ;
- les charges non financières. Elles englobent la taxe foncière, les primes d’assurance, les charges de copropriété, les frais liés aux travaux, et les honoraires de gestion locative. Ces charges sont imputables sur le revenu global dans la limite de 10 700 € par an, avec la possibilité de reporter l’excédent pendant 10 ans.
Notez que les travaux concernés se limitent à l’entretien, à la réparation et l’amélioration du logement, à l’exception de tous les changements susceptibles d’impacter la structure du bâtiment.